
Simple bougie ou fusée de détresse pour le premier anniversaire de la présidence Hollande ? Car depuis le 6 mai 2012, les Français ont vu les chiffres du chômage exploser – 3,2 millions de personnes concernées en mars-l’affaire Cahuzac éclater, les débats sur le mariage pour tous gronder et la crise continuer.
Mais la présidence Hollande an 1, c'est aussi une course de fond sur un terrain semé d'obstacles et quelques moments de grâce comme l’opération au Mali, ou la libération des otages. Toutefois les chiffres sont formels : les Français ne sont pas contents.
Le chef de l’Etat, lui, compte bien maintenir le cap et assume son bilan : « On peut critiquer mes décisions, penser que je fais fausse route, mais s’il y a une chose dont je suis sûr, c’est que depuis un an j’ai fait des choix majeurs pour la France ». Voyons voir cela.
© RadioFrance - 2013 / Reuters
"Vas-y François", "C'était pas du Flamby", "François président c'est maintenant" : le soir du 6 mai 2012, à en croire les pancartes, les Français croyaient dur comme fer en leur nouveau président. En l'espace d'un an il est passé du statut de président "normal" à celui de gouvernant réputé mou, en passant par chef de guerre et "capitaine de pédalo".
Replongez dans l'ambiance du soir de l'élection avec ce reportage d'Antoine Giniaux :
Depuis le 6 mai 2012, la cote de confiance de François Hollande n'a cessé de plonger. En mai 2013, elle est au plus bas : selon le baromètre politique TNS Sofres, en mai 2013, seuls 24% de la population lui font confiance pour gérer la situation actuelle du pays.
C'est 21% de moins qu'en mai 2012.
La chute de François Hollande dans l'estime des Français bascule véritablement en février dernier : moins 5 points, alors que sa cote s'était stabilisée.
Edouard Lecerf, directeur de TNS Sofres, vous explique pourquoi au micro de Marc Fauvelle :
En cause dans cette dégringolade, plusieurs facteurs parmi lesquels l'explosion des chiffres du chômage, la défiance grandissante envers les politiques notamment après l'affaire Cahuzac, l'impossibilité d'atteindre les objectifs fixés en terme de déficit ou le mariage pour tous.
Ecoutez le reportage de Sophie Dupuy auprès de déçus de François Hollande, en Franche-Comté :


