Outreau,
Sarkozy et le juge Gentil, le "mur des cons"…les récentes polémiques mettant en
cause l’impartialité de la justice et la probité des magistrats ont conduit
Causeur à s’interroger dans son
dossier :
Qui jugera les juges ?Comme le résume Elisabeth
Lévy, « Le juge d’hier, qui peuple les Fables de
La Fontaine, hante les romans de Balzac, envoie Edmond Dantès au château d’If et
Jean Valjean au bagne, tenait sa puissance de l’ordre dont il était un serviteur
soumis. Celui d’aujourd’hui tient la dragée haute au puissant. Bref, il a
conquis une place de choix au sein de ce groupe informel qu’on appelle «
classe dirigeante ».Réagissant à cette interpellation, l’ex-ministre
George Kiejman et le bâtonnier
Christian
Charrière-Bournazel questionnent le rôle des juges en démocratie tandis
que l’ancien procureur
Philippe Bilger et le sénateur PS
André Vallini livrent leurs diagnostics sur « l’angélisme »
d’une certaine gauche.
Malika Sorel s'insurge contre le
conseiller d'Etat Thierry Thuot qui entend adapter la société française à son
immigration.
Dans sa partie
Actualités, ce numéro fait
la part belle à la «
Manif pour tous » : serait-ce l’ébauche
d’une « révolution culturelle » ? Pendant que
Jean-Pierre Le
Goff analyse ce mouvement de réaction au « gauchisme culturel »,
Marie-Noëlle Tranchant salue le courage des jeunes
manifestants.
Enfin, dans ses pages
Culture, à l’occasion de la
sortie d’une biographie signée Christophe Prochasson, Causeur revient sur le
tournant qu’a engagé l’historien
François Furet dans notre
vision de la Révolution Française. L’ancien diplomate et historien israélien
Elie Barnavi nous offre un témoignage sur son amitié
personnelle et intellectuelle avec François Furet, et le spécialiste de la
Révolution
Jean-Clément Martin analyse la déconstruction du
mythe robespierriste.
Egalement invité de ce numéro,
Joseph
Macé-Scaron, rédacteur en chef de
Marianne, défend le mariage
pour tous dans notre rubrique "Viens l'dire ici si t'es un homme". Et comme
chaque mois, les journaux d’
Alain
Finkielkraut et
Basile de Koch, les carnets de
Roland
Jaccard et la chronique post-mortem
de
Philippe Muray.
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