La vérité sur les souliers d’Aquilino Morelle et sur les cireurs de chaussures
L’ex-conseiller du président
Hollande aurait eu, selon Mediapart, des "comportements inadaptés" dont
une passion pour les chaussures de luxe et le cirage à domicile.
Décryptage par l’un des grands spécialistes du domaine, Hugo Jacomet,
éditeur de Parisian Gentleman et d’Atlantico Chic.
Dans ses petits souliers

Le conseiller du président Hollande Aquilino Morelle possèderait pas moins de trente paires de souliers. Crédit Dandy Shoe Care
St Crépin, le saint patron des
bottiers et des cordonniers ne doit pas en croire ses oreilles
saintes : la chaussure masculine serait en train de devenir, en France,
un objet de péché !
Pire, le soulier pour hommes
est même devenu, en moins de 48 heures, le symbole de la débauche des
puissants et de leur attitude arrogante vis-à-vis du peuple.
Rendez-vous
compte ! Le conseiller du président Hollande, Aquilino Morelle, par
ailleurs inquiété pour une affaire, sans doute plus sérieuse, de conflit
d’intérêts, possèderait pas moins de trente paires de souliers (chiffre
ramené à dix par l’intéressé) et aurait commis le crime, selon
Mediapart, de se faire cirer ses souliers tous les deux mois sur son
lieu de travail… !
Le symbole du nanti (socialiste
de surcroit) se faisant glacer les souliers au Château par un modeste
cireur, suant sur l’ouvrage au milieu des dorures du Palais pour une
rétribution modeste est tellement puissant qu’il est passé dans l’esprit
du public au premier plan de « l’affaire Morelle », loin devant le
conflit d’intérêts supposé.
Le problème c’est que, sur le dossier des chaussures
au moins, Mediapart fait preuve d’une grande approximation, tout comme
ses confrères d’ailleurs, pour nous vendre le goût immodéré de Monsieur
Morelle pour les souliers de luxe.
Car ce que l’on
apprend dans Mediapart et dans le Nouvel Obs le lendemain, c’est que
l’intéressé serait à la tête d’une importante collection de chaussures
de luxe, avec des marques comme, je cite, Weston ou …Davison.
A
mon avis, le journaliste (d’investigation) qui a travaillé sur le volet
« chaussures » du dossier, ne doit connaître que les Converse pour
écrire de telles approximations. Ou peut-être sa rédaction l’a t’elle
pressé, vu l’importance que prenait « l’affaire des souliers et du petit
cireur » chez les confrères, de donner deux ou trois noms pour faire
plus sérieux et plus « investigation » donc. Et d’ailleurs Weston et
Davison ca sonne « luxe » et ca rime bien.
Le
problème c’est que si Weston est effectivement une très belle marque
française de souliers haut de gamme (un fleuron de l’industrie française
avec une magnifique manufacture à Limoges et deux tanneries dont une au
Puy en Velay), il n’en va pas de même pour Davison, dont le nom est
complètement inconnu des amateurs de belles chaussures.
Après
vérification, il existe bien une marque Davison, mais qui n’a rien
d’une marque de luxe puisqu’il est possible de se procurer des Davison
pour … 89 euros sur certains sites et même à moins de 20 euros sur
certains sites vendant à prix discount… Ce qui, avouons-le, fait un peu
désordre dans une affaire supposée dénoncer les gouts de luxe d’un haut
fonctionnaire de l’Etat.
Quant aux souliers J.M.
Weston (de très beaux souliers classiques vendus à alentours de 600
euros), vous les trouverez aux pieds de plusieurs milliers de cadres
moyens et supérieurs à la Défense chaque jour, ce qui, une fois encore,
ne correspond pas à l’idée que l’on se fait d’un produit de luxe,
exclusif, inabordable, réservé à une élite, arrogante de surcroit…
Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/verite-souliers-aquilino-morelle-et-cireurs-chaussures-hugo-jacomet-1049777.html#QXwchiVWqZFdTX39.99
La vérité sur les souliers d’Aquilino Morelle et sur les cireurs de chaussures
L’ex-conseiller du président
Hollande aurait eu, selon Mediapart, des "comportements inadaptés" dont
une passion pour les chaussures de luxe et le cirage à domicile.
Décryptage par l’un des grands spécialistes du domaine, Hugo Jacomet,
éditeur de Parisian Gentleman et d’Atlantico Chic.
Dans ses petits souliers

Le conseiller du président Hollande Aquilino Morelle possèderait pas moins de trente paires de souliers. Crédit Dandy Shoe Care
St Crépin, le saint patron des
bottiers et des cordonniers ne doit pas en croire ses oreilles
saintes : la chaussure masculine serait en train de devenir, en France,
un objet de péché !
Pire, le soulier pour hommes
est même devenu, en moins de 48 heures, le symbole de la débauche des
puissants et de leur attitude arrogante vis-à-vis du peuple.
Rendez-vous
compte ! Le conseiller du président Hollande, Aquilino Morelle, par
ailleurs inquiété pour une affaire, sans doute plus sérieuse, de conflit
d’intérêts, possèderait pas moins de trente paires de souliers (chiffre
ramené à dix par l’intéressé) et aurait commis le crime, selon
Mediapart, de se faire cirer ses souliers tous les deux mois sur son
lieu de travail… !
Le symbole du nanti (socialiste
de surcroit) se faisant glacer les souliers au Château par un modeste
cireur, suant sur l’ouvrage au milieu des dorures du Palais pour une
rétribution modeste est tellement puissant qu’il est passé dans l’esprit
du public au premier plan de « l’affaire Morelle », loin devant le
conflit d’intérêts supposé.
Le problème c’est que, sur le dossier des chaussures
au moins, Mediapart fait preuve d’une grande approximation, tout comme
ses confrères d’ailleurs, pour nous vendre le goût immodéré de Monsieur
Morelle pour les souliers de luxe.
Car ce que l’on
apprend dans Mediapart et dans le Nouvel Obs le lendemain, c’est que
l’intéressé serait à la tête d’une importante collection de chaussures
de luxe, avec des marques comme, je cite, Weston ou …Davison.
A
mon avis, le journaliste (d’investigation) qui a travaillé sur le volet
« chaussures » du dossier, ne doit connaître que les Converse pour
écrire de telles approximations. Ou peut-être sa rédaction l’a t’elle
pressé, vu l’importance que prenait « l’affaire des souliers et du petit
cireur » chez les confrères, de donner deux ou trois noms pour faire
plus sérieux et plus « investigation » donc. Et d’ailleurs Weston et
Davison ca sonne « luxe » et ca rime bien.
Le
problème c’est que si Weston est effectivement une très belle marque
française de souliers haut de gamme (un fleuron de l’industrie française
avec une magnifique manufacture à Limoges et deux tanneries dont une au
Puy en Velay), il n’en va pas de même pour Davison, dont le nom est
complètement inconnu des amateurs de belles chaussures.
Après
vérification, il existe bien une marque Davison, mais qui n’a rien
d’une marque de luxe puisqu’il est possible de se procurer des Davison
pour … 89 euros sur certains sites et même à moins de 20 euros sur
certains sites vendant à prix discount… Ce qui, avouons-le, fait un peu
désordre dans une affaire supposée dénoncer les gouts de luxe d’un haut
fonctionnaire de l’Etat.
Quant aux souliers J.M.
Weston (de très beaux souliers classiques vendus à alentours de 600
euros), vous les trouverez aux pieds de plusieurs milliers de cadres
moyens et supérieurs à la Défense chaque jour, ce qui, une fois encore,
ne correspond pas à l’idée que l’on se fait d’un produit de luxe,
exclusif, inabordable, réservé à une élite, arrogante de surcroit…
Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/verite-souliers-aquilino-morelle-et-cireurs-chaussures-hugo-jacomet-1049777.html#QXwchiVWqZFdTX39.99
La vérité sur les souliers d’Aquilino Morelle et sur les cireurs de chaussures
L’ex-conseiller du président
Hollande aurait eu, selon Mediapart, des "comportements inadaptés" dont
une passion pour les chaussures de luxe et le cirage à domicile.
Décryptage par l’un des grands spécialistes du domaine, Hugo Jacomet,
éditeur de Parisian Gentleman et d’Atlantico Chic.
Dans ses petits souliers

Le conseiller du président Hollande Aquilino Morelle possèderait pas moins de trente paires de souliers. Crédit Dandy Shoe Care
St Crépin, le saint patron des
bottiers et des cordonniers ne doit pas en croire ses oreilles
saintes : la chaussure masculine serait en train de devenir, en France,
un objet de péché !
Pire, le soulier pour hommes
est même devenu, en moins de 48 heures, le symbole de la débauche des
puissants et de leur attitude arrogante vis-à-vis du peuple.
Rendez-vous
compte ! Le conseiller du président Hollande, Aquilino Morelle, par
ailleurs inquiété pour une affaire, sans doute plus sérieuse, de conflit
d’intérêts, possèderait pas moins de trente paires de souliers (chiffre
ramené à dix par l’intéressé) et aurait commis le crime, selon
Mediapart, de se faire cirer ses souliers tous les deux mois sur son
lieu de travail… !
Le symbole du nanti (socialiste
de surcroit) se faisant glacer les souliers au Château par un modeste
cireur, suant sur l’ouvrage au milieu des dorures du Palais pour une
rétribution modeste est tellement puissant qu’il est passé dans l’esprit
du public au premier plan de « l’affaire Morelle », loin devant le
conflit d’intérêts supposé.
Le problème c’est que, sur le dossier des chaussures
au moins, Mediapart fait preuve d’une grande approximation, tout comme
ses confrères d’ailleurs, pour nous vendre le goût immodéré de Monsieur
Morelle pour les souliers de luxe.
Car ce que l’on
apprend dans Mediapart et dans le Nouvel Obs le lendemain, c’est que
l’intéressé serait à la tête d’une importante collection de chaussures
de luxe, avec des marques comme, je cite, Weston ou …Davison.
A
mon avis, le journaliste (d’investigation) qui a travaillé sur le volet
« chaussures » du dossier, ne doit connaître que les Converse pour
écrire de telles approximations. Ou peut-être sa rédaction l’a t’elle
pressé, vu l’importance que prenait « l’affaire des souliers et du petit
cireur » chez les confrères, de donner deux ou trois noms pour faire
plus sérieux et plus « investigation » donc. Et d’ailleurs Weston et
Davison ca sonne « luxe » et ca rime bien.
Le
problème c’est que si Weston est effectivement une très belle marque
française de souliers haut de gamme (un fleuron de l’industrie française
avec une magnifique manufacture à Limoges et deux tanneries dont une au
Puy en Velay), il n’en va pas de même pour Davison, dont le nom est
complètement inconnu des amateurs de belles chaussures.
Après
vérification, il existe bien une marque Davison, mais qui n’a rien
d’une marque de luxe puisqu’il est possible de se procurer des Davison
pour … 89 euros sur certains sites et même à moins de 20 euros sur
certains sites vendant à prix discount… Ce qui, avouons-le, fait un peu
désordre dans une affaire supposée dénoncer les gouts de luxe d’un haut
fonctionnaire de l’Etat.
Quant aux souliers J.M.
Weston (de très beaux souliers classiques vendus à alentours de 600
euros), vous les trouverez aux pieds de plusieurs milliers de cadres
moyens et supérieurs à la Défense chaque jour, ce qui, une fois encore,
ne correspond pas à l’idée que l’on se fait d’un produit de luxe,
exclusif, inabordable, réservé à une élite, arrogante de surcroit…
Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/verite-souliers-aquilino-morelle-et-cireurs-chaussures-hugo-jacomet-1049777.html#QXwchiVWqZFdTX39.99
La vérité sur les souliers d’Aquilino Morelle et sur les cireurs de chaussures
L’ex-conseiller du président
Hollande aurait eu, selon Mediapart, des "comportements inadaptés" dont
une passion pour les chaussures de luxe et le cirage à domicile.
Décryptage par l’un des grands spécialistes du domaine, Hugo Jacomet,
éditeur de Parisian Gentleman et d’Atlantico Chic.
Dans ses petits souliers

Le conseiller du président Hollande Aquilino Morelle possèderait pas moins de trente paires de souliers. Crédit Dandy Shoe Care
St Crépin, le saint patron des
bottiers et des cordonniers ne doit pas en croire ses oreilles
saintes : la chaussure masculine serait en train de devenir, en France,
un objet de péché !
Pire, le soulier pour hommes
est même devenu, en moins de 48 heures, le symbole de la débauche des
puissants et de leur attitude arrogante vis-à-vis du peuple.
Rendez-vous
compte ! Le conseiller du président Hollande, Aquilino Morelle, par
ailleurs inquiété pour une affaire, sans doute plus sérieuse, de conflit
d’intérêts, possèderait pas moins de trente paires de souliers (chiffre
ramené à dix par l’intéressé) et aurait commis le crime, selon
Mediapart, de se faire cirer ses souliers tous les deux mois sur son
lieu de travail… !
Le symbole du nanti (socialiste
de surcroit) se faisant glacer les souliers au Château par un modeste
cireur, suant sur l’ouvrage au milieu des dorures du Palais pour une
rétribution modeste est tellement puissant qu’il est passé dans l’esprit
du public au premier plan de « l’affaire Morelle », loin devant le
conflit d’intérêts supposé.
Le problème c’est que, sur le dossier des chaussures
au moins, Mediapart fait preuve d’une grande approximation, tout comme
ses confrères d’ailleurs, pour nous vendre le goût immodéré de Monsieur
Morelle pour les souliers de luxe.
Car ce que l’on
apprend dans Mediapart et dans le Nouvel Obs le lendemain, c’est que
l’intéressé serait à la tête d’une importante collection de chaussures
de luxe, avec des marques comme, je cite, Weston ou …Davison.
A
mon avis, le journaliste (d’investigation) qui a travaillé sur le volet
« chaussures » du dossier, ne doit connaître que les Converse pour
écrire de telles approximations. Ou peut-être sa rédaction l’a t’elle
pressé, vu l’importance que prenait « l’affaire des souliers et du petit
cireur » chez les confrères, de donner deux ou trois noms pour faire
plus sérieux et plus « investigation » donc. Et d’ailleurs Weston et
Davison ca sonne « luxe » et ca rime bien.
Le
problème c’est que si Weston est effectivement une très belle marque
française de souliers haut de gamme (un fleuron de l’industrie française
avec une magnifique manufacture à Limoges et deux tanneries dont une au
Puy en Velay), il n’en va pas de même pour Davison, dont le nom est
complètement inconnu des amateurs de belles chaussures.
Après
vérification, il existe bien une marque Davison, mais qui n’a rien
d’une marque de luxe puisqu’il est possible de se procurer des Davison
pour … 89 euros sur certains sites et même à moins de 20 euros sur
certains sites vendant à prix discount… Ce qui, avouons-le, fait un peu
désordre dans une affaire supposée dénoncer les gouts de luxe d’un haut
fonctionnaire de l’Etat.
Quant aux souliers J.M.
Weston (de très beaux souliers classiques vendus à alentours de 600
euros), vous les trouverez aux pieds de plusieurs milliers de cadres
moyens et supérieurs à la Défense chaque jour, ce qui, une fois encore,
ne correspond pas à l’idée que l’on se fait d’un produit de luxe,
exclusif, inabordable, réservé à une élite, arrogante de surcroit…
Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/verite-souliers-aquilino-morelle-et-cireurs-chaussures-hugo-jacomet-1049777.html#QXwchiVWqZFdTX39.99