


Naufrage du sous-marin nucléaire soviétique K-8 en avril 1970 au large de la Bretagne : un secret bien gardé
Est-ce
une véritable bombe à retardement ? Une menace nucléaire ? à 4.500
mètres de profondeur et à 1.450 kilomètres des côtes françaises, à
l’ouest de Brest, gît un sous-marin nucléaire d’attaque soviétique.
Est-ce une véritable bombe à retardement ? Une menace
nucléaire ? à 4.500 mètres de profondeur et à 1.450 kilomètres des côtes
françaises, à l’ouest de Brest, gît un sous-marin nucléaire d’attaque soviétique.
Le bâtiment, accidenté en 1970, le K8,
comporte deux réacteurs et quatre torpilles nucléaires. On peut donc craindre
que la corrosion aidant, ces matériaux radioactifs ne finissent par se
disperser dans le milieu marin. Avec quelles conséquences ? Nous allons
voir cela avec Monsieur X qui ouvre le dossier de cette catastrophe demeurée
encore aujourd’hui mystérieuse… Un accident préoccupant qui s’ajoute d’ailleurs
à de nombreux autres naufrages de bâtiments soviétiques à propulsion nucléaire…
Et il faudrait aussi parler des sous-marins hors d’âge et des déchets
radioactifs qui ont été sciemment coulés par les autorités soviétiques de
l’époque, principalement en mer de Barents et dans l’Océan Pacifique…
Si Monsieur X a choisi
d’évoquer le naufrage du K8, c’est
que très récemment ont été révélés des aspects inédits sur ce drame qui, en
dehors même des dangers qu’il représente toujours, a aussi causé la mort d’une
cinquantaine de marins… En effet, les journalistes de la revue Guerres et Histoire ont retrouvé quelques-uns
des survivants de la catastrophe. Grâce à eux, on sait donc à peu près
exactement ce qu’il s’est passé en ce mois d’avril 1970 en plein océan. Et
c’est un constat accablant pour la marine soviétique qui faisait aussi peu de
cas de la vie humaine que de la sécurité de ses bâtiments.
bibliographie

La tragédie du K8
de Yacha MacLasha
éditeur : Mondadori Magazines
parution : 2014

Guerre froide et espionnage naval
de Peter A. Huchthausen et Alexandre Sheldon-Duplaix
éditeur : Nouveau Monde Editions / INA / France Inter
parution : 2011

La dramatique histoire des sous-marins nucléaires soviétiques
de Lev Giltsov, Nicolaï Mormoul et Leonid Ossipenko
éditeur : Robert Laffont
parution : 1992
les liens
Une reprise des Beatles par un groupe russe : She loves you
Quiz : Bretagne vs Normandie
Bretagne,
Normandie ou les deux ? Saurez-vous dénouer le vrai du faux ? Testez vos
connaissances.
15 questions |
Les réponses
- Quelle région a pour blason un écu rouge à deux léopards jaunes ?
- Normandie
- De quelle région Bécassine est-elle originaire ?
- Bretagne
- Où se déroule le Festival des Vieilles Charrues ?
- Normandie
- Le Festival des Vieilles Charrues se déroule à Carhaix dans le Finistère.
- Quelle région a pour saint patron l'archange Saint-Michel ?
- La bonne réponse : Normandie
- A quelle région le cidre est-il associé ?
- La bonne réponse : Les deux
- La Bretagne et la Normandie sont les deux premières régions productrices de cidre.
- Dans quelle région coule la Veules ?
- La bonne réponse : Normandie
- Dans quelle région se déroule le festival du film américain ?
- Normandie
- Le Festival du film américain se déroule chaque année à Deauville en Normandie.
- En 1995 où a été tourné le film "Elisa" avec Vanessa Paradis ?
- La bonne réponse : Bretagne
- C'est toute la seconde partie du film "Élisa" de Jean Becker qui se déroule sur l'Île de Sein, au large de la pointe du Raz.
- Dans quelle région Jacques Prévert situe t-il son poème "Barbara" ?
- Bretagne
- "Rappelle-toi Barbara Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là", telles sont les premières strophes de ce célèbre poème de Jacques Prévert.
- Dans l'Antiquité, quelle région l'Armorique désignait-elle ?
- La bonne réponse : Les deux
- A l'origine mot gaulois latinisé, l'Armorique désigne sous l'Antiquité, une large zone côtière allant de Pornic au pays de Caux.
- Dans quelle région est née une fameuse école de peintres menée par Gauguin ?
- Bretagne
- Pont-Aven, en Bretagne, doit sa notoriété à l'école de peintres qui eut Gauguin pour maître.
- De quelle région la gavotte est-elle une danse traditionnelle ?
- La bonne réponse : Bretagne
- La gavotte est une des danses traditionnelles de Basse-Bretagne.
- Dans quelle région se situe le Mont-Saint-Michel ?
- Normandie
- Le Mont-Saint-Michel est situé dans le département de la Manche et la région Basse-Normandie.
- Dans quelle région se situe le roman de Gustave Flaubert "Madame Bovary" ?
- Normandie
- En 1872, où Claude Monet peint-il "Impression, soleil levant" ?
- Normandie
- "Impression, soleil levant" de Claude Monet représente le port du Havre.
LES SCORES DES LECTEURS
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Breton amoureux de la Normandie ?
6 à 10 points
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Légèrement embrouillé ?
1 à 5 points
1.9%
Ni Breton, ni Normand
Le premier tombeau de saint Yves gît dans le lit du Guindy
...

Jean-Yves
Le Boulanger et Hervé Specque ont entrepris jeudi matin des premières
recherches dans le Guindy, où les débris du tombeau de saint Yves ont pu
être balancés par les vandales du bataillon d’Etampes en 1793. « Il y a
quelque chose… »
Jeudi
matin, Jean-Yves Boulanger et Hervé Specque, du club Trégor plongée,
ont effectué des premières recherches sous marines des débris du premier
tombeau de saint Yves, qui reposent dans le Guindy depuis 1793. Bien
inspirés, par déduction, les deux plongeurs sont sortis de l’eau
optimistes. « Nous allons accentuer les recherches, il y a quelque
chose là-dessous. Nous avons découvert une pierre de taille qui mérite
d’être nettoyée et identifiée. »
Le cercueil de pierre blanche aurait été jeté dans le Guindy
Ce tombeau est resté intact jusqu’en 1793, quand le tristement célèbre « bataillon révolutionnaire d’Etampes »,
saccagea et détruisit le mausolée, ainsi que tous les objets d’art
sacré. Mais seuls l’or et l’argent les intéressaient. Fort heureusement,
les reliques de saint Yves avaient préalablement été cachées dans un
caveau de la cathédrale. Les vandales jetèrent à la mer les débris
arrachés.
" Le cercueil est en pierre blanche fine et polie comme du marbre. Sur
les faces on avait sculpté les victoires de Jean IV le Conquérant. Sur
le cercueil la statue du Saint dormait, couchée. Le tout couronné d'un
dôme de la même pierre blanche d'une exquise architecture, porté par de
sveltes et élégantes colonnettes."
L'authenticité
de ces reliques fut constatée le 28 avril 1801 par l'abbé de
Saint-Priest, vicaire général du diocèse. Le chef de saint Yves, bien
conservé, est depuis exposé à la vénération des fidèles et en
particulier lors de la procession du grand pardon.
L'hiver 1794, au coeur de la Terreur révolutionnaire, le bataillon des volontaires d'Étampes a mis à sac tous les monuments religieux.
Au cours du saccage, tous les mobiliers, statuaire, orfèvrerie, vitraux ont disparu de la cathédrale. L'édifice a été utilisé comme écurie. Les chroniqueurs ont rapporté que les pierres blanches (tuffeau ou marbre ?) du tombeau de saint Yves ont été balancées dans la rivière. Un fait historique qui n'a pas laissé indifférent Jean-Yves Le Boulanger. Féru de plongée sous-marine, il a amorcé, hier, des recherches dans le Guindy, en compagnie d'un autre plongeur, Hervé Specque. Une première plongée d'une demi-heure pour l'instructeur de Trégor-Plongée qui n'as pas été infructueuse.
Des investigations plus poussées
Dans une eau à 11° et une bonne visibilité de 2,50 m à 3 m, « j'ai trouvé, après l'avoir libérée de sa vase, une pierre blanche rectangulaire et taillée », a confié l'expert en bâtiment et plongée sous-marine, qui pourrait provenir dudit tombeau. « Cette piste est intéressante et je vais proposer à mes amis plongeurs des investigations plus poussées sur ce site et, s'il y a lieu, j'en informerai la direction des recherches archéologiques sous-marines », a-t-il déclaré.
L'hiver 1794, au coeur de la Terreur révolutionnaire, le bataillon des volontaires d'Étampes a mis à sac tous les monuments religieux.
Au cours du saccage, tous les mobiliers, statuaire, orfèvrerie, vitraux ont disparu de la cathédrale. L'édifice a été utilisé comme écurie. Les chroniqueurs ont rapporté que les pierres blanches (tuffeau ou marbre ?) du tombeau de saint Yves ont été balancées dans la rivière. Un fait historique qui n'a pas laissé indifférent Jean-Yves Le Boulanger. Féru de plongée sous-marine, il a amorcé, hier, des recherches dans le Guindy, en compagnie d'un autre plongeur, Hervé Specque. Une première plongée d'une demi-heure pour l'instructeur de Trégor-Plongée qui n'as pas été infructueuse.
Des investigations plus poussées
Dans une eau à 11° et une bonne visibilité de 2,50 m à 3 m, « j'ai trouvé, après l'avoir libérée de sa vase, une pierre blanche rectangulaire et taillée », a confié l'expert en bâtiment et plongée sous-marine, qui pourrait provenir dudit tombeau. « Cette piste est intéressante et je vais proposer à mes amis plongeurs des investigations plus poussées sur ce site et, s'il y a lieu, j'en informerai la direction des recherches archéologiques sous-marines », a-t-il déclaré.

Si vous aimez l’histoire, j’ai deux autres articles qui peuvent intéresser :
La révolte des bonnets rouges
http://objectif-cap-sizun-polynesie.over-blog.com/article-pays-bigouden-la-revolte-des-bonnets-rouges-59224932.html
et l’Ile Tristan
http://objectif-cap-sizun-polynesie.over-blog.com/article-douarnenez-l-ile-tristan-moments-d-histoire-57803595.html
Le navire « Marie
Cordelière » est un navire de la flotte bretonne construit en 1498 sur
ordre de la duchesse Anne de Bretagne, c’était le fleuron de la flotte
bretonne et un des navires de guerre les plus puissants et
impressionants de l’époque. Ce bâteau est célèbre pour le dernier combat
qu’il a mené le 10 août 1512 et qui porte son nom « Le combat de la
Cordelière ».
Découvrons ce navire
pour commencer, puis nous aborderons son célèbre combat qui lui a coûté
la vie et à tout son équipage. Nous terminerons par la légende ce
combat, car ce combat, bien qu’historique, a donné lieu à de multiples
variantes et interprétations plus proche du mythe que de la réalité
historique...
Le navire « Marie Cordelière »
D'abord le nom du navire :
c'est une combinaison de « Marie » et de « Cordelière ».
La première partie, « Marie », a été donnée par Anne de Bretagne pour sa dévotion à la sainte Vierge.
La seconde partie, «
Cordelière », est en hommage à l’ordre de Chevalerie du même nom.
L’ordre de La Cordelière, crée en 1498, était l’ordre personnel de la
duchesse Anne, c’est avec l’Ordre de l’Hermine un des deux ordres
bretons les plus réputés. Le navire n’a pas toujours porté ce nom,
pendant sa construction on lui a aussi attribué successivement les noms
de « La Nef de Morlaix », « La Mareschalle », « La Nef de la Royne »,
mais la Duchesse Anne débaptisa le navire pour lui donner son nom final,
« Marie La Cordelière ».
Le navire en lui même était le fleuron de la flotte bretonne. C’est une nef de 700 tonnes construite
en rade de Morlaix par le célèbre Nicolas Coëtanlem. Tout est réuni
pour faire de cette nef un des plus beaux navires de l’Océan : harmonie
des formes, luxe d’architecture et puissance d’armement. Le navire fait
une quarantaine de mètres de longueur, il est large de 10 à 12 mètres et
équipé sur ses flancs de modernes sabords pour l’artillerie embarquée
(200 pièces d’artillerie, 16 canons de gros calibre, 14 bombardes à
roue, et autres pièces d’artillerie plus légères). En temps normal le
navire accueillait environ 1000 hommes d’équipage, dont 800 matelots et
200 canoniers et arquebusiers.
Le Commanen du
navire : en 1508, la Duchesse Anne confère le commandement de ce navire
de guerre breton à l’un des plus loyaux et valeureux serviteurs de son
pays : le capitaine de Hervé de Portzmoguer (Porzhmoger en
breton), et le nomme « maître après dieu » de ce vaisseau breton. Hervé
de Portzmoguer était issu d’une noble famille du Bas-Léon. Sa seigneurie
voisine le village actuel de Plouarzel, non loin de la pointe de
Corsen. C’était un corsaire redoutable, craint des Anglais, qui avait
déjà prouvé son talent au combat sur terre et sur mer. Sa devise était à
juste titre « VAR VOR HA VAR ZOUAR » (Sur terre et sur mer).
Les succès militaires du navire breton :
en plus de la protection constante des côtes bretonnes, la Duchesse
Anne prêta par deux fois la flotte bretonne au roi de France pour des
campagnes militaires de grande envergure. La première fois dès la fin de
la construction du navire, la flotte bretonne (Marie Cordelière en
tête) fit merveilles en Méditerranée lors de « La grande aventure du
recouvrement des deux Siciles ». La seconde fois, 14 nefs bretonnes
conduites par La Marie Cordelière livrèrent une bataille terrible aux
Turcs de Mytilène sous les murs de Métélin.
Le combat de « La Cordelière »
Ce combat s’est
déroulé au large de la pointe Saint-Mathieu, le 10 août 1512 en pleine
guerre d’indépendance bretonne (1465-1532). La France et la Bretagne
étaient en train de préparer depuis plusieurs mois une flotte commune
pour frapper un grand coup contre L’Angleterre. Le roi anglais Henri
VIII, mis au courant par son service d’espionnage de ce projet, envoi
une flotte de guerre pour attaquer la flotte pendant qu’elle est au
mouillage. Le combat opposa donc ces forces anglaises d’Henri VIII, aux
forces bretonnes de la duchesse Anne alliées aux forces françaises du
Roi Louis XII. La flotte anglaise étant en surnombre, le navire breton Marie La Cordelière
(qui n’était pas le navire amiral du côté de l’alliance
britto-française) se retrouva seul face aux anglais pour couvrir la
retraite du reste de la flotte.
Le 10 août 1512, la
flotte britto-française composée de 22 vaisseaux est au mouillage en
rade de Brest. Le navire Marie Cordelière est plus avancé à quelques
encablûres. La flotte anglaise composée de 25 navires de guerre arrive
par surprise. En plus des 25 navires de guerre, la flotte anglais compte
également 26 navires marchands flamands capturés par les anglais
remplit de troupes et de munitions, ces navires sont sans aucune valeur
militaire, mais de loin c’est une flotte de plus de 50 navires qui
arrive dans la surprise la plus générale pour attaquer la flotte
britto-française.
Devant son
infériorité, la flotte franco-bretonne n’a pas d’autre choix que de fuir
pour trouver abri à Brest. Instantanément, de Portzmoguer choisit
d’engager le combat pour couvrir la fuite du reste de la flotte afin
d’en sauver le plus possible. La Cordelière est rejoint par le vaisseau
amiral de la flotte française, La Louise, ainsi qu’un intrépide
bâtiment, la nef de Dieppe, dont le capitaine refuse de laisser les deux
chefs se battrent seuls.
A bord de La
Cordelière, de Portzmoguer a toujours 300 invités, les femmes et les
enfants vont se mettre en sécurité dans les quartiers des officiers,
pendant que les hommes se voient confier des sabres de marine en vue du
combat. Les deux plus gros navires anglais, Le Regent et le Sovereign, se jettent sur La Cordelière, accompagnés d’une nef imposante le Mary James. Pendant ce temps là, le navire amiral français La Louise
est attaqué par le navire amiral anglais, le Mary Rose, qui décapite
dès les premiers coups de canons le mât du navire français, l’obligeant à
fuir et à laisser le navire breton La Cordelière seul avec la petite Nef de Dieppe face à l’armada anglaise.
Assailli par
plusieurs navires, le vaisseau breton leur tient longtemps tête grâce à
sa puissante artillerie. La Nef de Dieppe attaque intrépidement les
navires anglais deux fois plus gros qu’elle, et leur fait de cruelles
avaries en cherchant à soulager quelque peu La Cordelière. De Portzmoguer réussit à faucher toute la mâture du Mary James en
une seule attaque et à le couler, c’est ensuite le tour du deuxième
plus gros vaisseau anglais de se faire trancher et couler par les canons
bretons de La Cordelière. Mais il reste Le Regent, et le Marie Cordelière a déjà subit des dégâts considérables face à l’armada anglaise.
Pendant que le combat continue, les anglais hésitent, et c’est de Portzmoguer qui va ordonner l’abordage du Regent,
les deux navires sont maintenant liés et le resteront jusqu’à la fin.
Les Bretons se battent contre les anglais, mais malgré le renfort des
300 invités, les Anglais sont supérieurs en nombres. Les Anglais
rassemblent les pelotons envoyés des autres navires, et c’est en colonne
de 400 combattants tout frais qu’ils se lancent à l’assault du
Cordelière. Le Marie Cordelière, comme le Regent, sont en loque et ne sont plus qu’un charnier de morts, de mourants, et de blessés.
Et c’est là
qu’arrive l’explosion, alors que les Anglais continuent d’aborder le
Marie Cordelière, une formidable explosion fait jaillir en milliers de
débris le navire breton et le navire anglais qui lui été attaché, tuant
ainsi la quasi totalité des Bretons qui n’étaient pas encore morts au
combat parmi les 1250 Bretons à bord du vaisseau, ainsi que plusieurs
centaines d’Anglais dont le chiffre exact n’est pas connu (700 hommes
d’équipage sur le Regent plus les centaines de soldats venant des autres navires pour aborder La Cordelière).
La légende veut que, voyant la partie perdue, Portzmoguer fit mettre le feu à la Sainte-Barbe de son vaisseau. La Cordelière explose, entraînant le Regent dans son naufrage
La Légende de La Cordelière
Ce
combat et son capitaine sont devenus un véritable mythe en Bretagne,
l’événement ayant à l’époque touché toute l’Europe, et les conteurs se
sont emparés de l’événement et l’ont peu à peu mystifié au fil des
siècles. Il s’agit pourtant d’une bataille où beaucoup de traces écrites
existent, que ce soit dans les archives bretonnes de l’époque, ou
encore les archives anglaises et françaises.
Certaines versions
parlent uniquement d’une attaque anglaise pour ravager les côtes
bretonnes, mais elles omettent la vraie raison de l’attaque. Le roi
anglais, renseigné par son service d’espionnage, avait eu vent de
l’entraînement depuis plusieurs mois d’une alliance entre les flottes
bretonnes et françaises en vue de porter un grand coup à l’Angleterre.
Il décida donc d’attaquer le premier cette flotte pendant qu’elle était
au mouillage afin d’avoir l’avantage militaire et la surprise.
Le nombre des
invités à bord varie selon les versions, certaines versions parlent de
plus de 1500 Bretons à bord du navire, certaines versions disent que la
famille du capitaine Hervé de Portzmoguer n’était pas à bord… Il y avait
en réalité 950 hommes d’équipage ce jour là, et 300 invités à bord du
Marie Cordelière le jour de l’attaque, soit un total de 1250 Bretons
environs. Parmi ces 300 invités, toute la famille du capitaine Hervé de
Portzmoguer était présente, ainsi que beaucoup de seigneurs bretons du
Léon. L’attaque anglaise ayant été une surprise totale, le capitaine
Hervé de Portzmoguer n’eu pas le temps de débarquer ses invités et dû
aller au combat immédiatement pour sauver le maximum de la flotte
britto-française.

IL ETAIT UNE FOIS UN PETIT PRINCE A PAIMPOL
Ce n’est pas un conte de fées mais une réalité, et je vais vous raconter sa courte et triste histoire.
Je
remonte à mes dix ans, aux vacances que je passais à Paimpol, dans la
villa familiale rue Bécot, face à la Gendarmerie, aujourd’hui
désaffectée, mais qui à cette époque, avant la guerre 39-45, avait fière
allure avec sa grille imposante en fer forgé. Cette gendarmerie va
compter beaucoup dans mon récit< ;
La
« légende »voulait que la fille d’un gendarme en garnison à Paimpol
avait eu un enfant d’une liaison avec l’empereur Napoléon III ! Il y
avait dans cette aventure une certaine exactitude, mais, étant si jeune,
je n’attachais aucune importance à cet évènement si ce n’est que
l’enfant, un petit garçon, portait le nom de « comte de Labenne », et
c’est à partir de là que mon récit prend son chemin historique et véridique.
J’avais
appris qu’aux environs de Paimpol, à Plounez, s’élevait une petite
chapelle, la chapelle de« Lancerf », où reposait pour toujours le petit
comte de Labenne. Profitant des vacances, avec cousins et cousines, nous
partons à l a découverte de l chapelle de Lancerf. Nous la trouvons en
pleine campagne, la porte ouverte, et nous entrons dans le chapelle ; Et
là, à gauche de l’autel, je reste en contemplation et en admiration
devant un superbe portrait d’enfant dans un cadre en bois doré. Un
médaillon e toute beauté où souriait un charmant enfant blond, aux
traits d’une douceur infinie, dans les tons pastels : c’était le petit
»comte de Labenne ».
Qui était donc ce mystérieux petit comte de Labenne ?
Pour l’expliquer reprenons notre Histoire de France…
Le
prince Louis-Napoléon Bonaparte était le fils de Louis Bonaparte, frère
de l’empereur, devenu roi de Hollande, époux d’Hortense de Beauharnais,
la fille de l’impératrice Joséphine de so premier mariage avec
Alexandre, vicomte de Beauharnais. Il était donc le neveu de l’empereur
des Français Napoléon Ier. A la mort, en juillet 1832, du roi de Rome, «
l’Aiglon », françois-Charles
Joseph Bonaparte (né le 20 mars 1811 à Paris), duc de Reichstadt, fils
unique de l’empereur et de Marie-Louise d’Autriche (l’empereur étant
décédé le 5 mai 1821 à Sainte-Hélène) le prince Louis-Napoléon Bonaparte
devenait le chef de la dynastie napoléonienne. Je ne vous rappellerai
pas l’histoire mais chacun sait que Louis-napoléon Bonaparte, le futur
napoléon III, fut condamné en 1840 à la détention au fort de Ham dans la
Somme, où il connut Éléonore Vergeot employée comme lingère : d’où la
confusion paimpolaise qui prétendait qu’elle était la fille d’un
gendarme du fort de Ham venu par la suite en service à Paimpol. Éléonore
eut deux fils du futur napoléon II et qu’il reconnut.
Le premier, Alexandre-Louis-Eugène, nait le 25 février 1843.
Le second, Alexandre-Louis-Ernest, nait le 18 mars 1845.
Ces
deux enfants prirent le nom de Bure (Pierre Bure était le fils d’une
femme de la maison de la reine Hortense et frère de lait de Napoléon
III).
Pierre
Bure épousa en 1858 Éléonore Vergeot et fut nommé Trésorier général de
la Couronne et reçut à ce titre la rosette d’officier de la Légion
d’Honneur. En 1868, Napoléon III, par décret impérial, créait l’aîné des
enfants comte d’Orx et le second comte de Labenne.
Celui-ci
épousait le 12 mars 1879 à Paris une riche héritière, Marie-Henriette
Paradis, et, le 20 mars 1880 naissait à Paris leur fils, Georges-Henri
Bure, comte de Labenne. Quelque temps plus tard le ménage s’installait à
Paimpol pour affaires maritimes : la création d’une usine pour le
séchage de la morue par air chaud.
Paimpol était à cette époque un port important pour la pêche en Islande : ne la nommait-o as« la cité islandaise » ?
Mais
le comte Alexandre Bure de Labenne tomba gravement malade et décéda. Sa
veuve Marie-Henriette se remaria avec l’associé de son mari et ils
restèrent à Paimpol avec le petit Georges. Ils résidaient dans un très
bel hôtel particulier – l’exceptionnelle gendarmerie de mes souvenirs
d’enfance ! – au somptueux mobilier Empire, avec, dans l’entrée, les
bustes des deux « Napoléon ». Puis le ménage achetait à Plounez
le domaine de Lancerf avec chapelle, où fut enterré le petit Georges,
qui, de santé fragile, décédait le 10 décembre 1884, il n’avait pas
encore cinq ans.
J’ai
voulu revoir la chapelle de Lancerf, le petit comte n’était plus là :
chapelle dévastée, tombe profanée, vitraux brisés, et disparu le si beau médaillon
de l’enfant blond au doux sourire. Quelle tristesse ! Cette chapelle
aurait dû être préservée, elle faisait partie du patrimoine
paimpolais…L’Hôtel particulier fut par la suite acheté par l’Etat et
transformé en gendarmerie, aujourd’hui à l’abandon.
Ainsi
vécut à Paimpol le petit comte de Labenne, Napoléon III était son
grand-père…une rue de Paimpol porte toujours son nom, rue de Labenne.
Je terminerai en vous citant la devise des comtes de Labenne :
« Semper Recte », « toujours droit » ».
(Souvenirs de Marie-Thérèse Jolivet-Mudès recueillis par sa fille Barbara)
Le comte de Labenne est le fils naturel de Louis-Napoléon Bonaparte,
passion-histoire.net/viewtopic.php?t=53
histoire-vesinet.org/enfants-vergeot.htm
Et, par décret impérial du 11 juin 1870, il créait l'aîné de ses fils Comte d'Orx et le cadet Comte de Labenne. Les garçons choisirent des voies bien différentes, ...

ILS ONT DES CHAPEAUX RONDS VIVE LES BRETONS
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Au-delà du Gwenn-ha-Du, drapeau breton le plus célèbre, et du moins connu Kroaz Du,
datant de la fin du 12ème siècle, venez découvrir la Bretagne au
travers de ses drapeaux : pays, villes, provinces, bagadoù, cercles
celtiques, organisations diverses... un très beau voyage vexillologique
vous attend !
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