mercredi 07 août 2013
"Un Lieu Incertain" de Fred Vargas : l'adaptation, ce soir, sur France 2
Synopsis de Un lieu incertain
A Londres, au cimetière de Highgate, Danglard et Camille font une macabre découverte : 19 paires de chaussures chaussant des pieds coupés. Dans un pavillon de la banlieue parisienne, Adamsberg et Retancourt se trouvent quant à eux face au massacre le plus bestial de leur carrière pourtant bien remplie : un corps littéralement réduit en bouillie. Il s'avère rapidement que le tueur poursuit une vengeance vieille de trois siècles et qu'il n'est autre que le fils naturel d'Adamsberg. L'enquête se poursuit dans un village du fin fond de la Serbie, sur les traces d'un vampire : une piste surprenante mais, contre toute attente, plutôt pertinente...
La critique TV de télérama du 03/08/2013
A Londres, Danglard et Camille découvrent des dizaines de pieds coupés (mais chaussés) aux abords d'un cimetière. A Saint-Cloud, le commissaire Adamsberg enquête sur un meurtre bestial : le corps a été découpé en tant de morceaux qu'il n'en reste plus rien. A priori, pas de rapport entre l'amputeur anglais et le « zerquetscher » (« l'écrabouilleur ») français. Mais a posteriori...
Un lieu incertain, avant-dernier polar en date de Fred Vargas, est son roman le plus tortueux, pour ne pas dire le plus alambiqué — cette histoire de chasse aux vampires à travers l'Europe et les siècles, franchement... L'adaptation d'Emmanuel Carrère, aussi réussie que pour L'Homme aux cercles bleus, parvient à fluidifier le récit sans sacrifier l'essentiel : l'univers délicieusement décalé de l'écrivain et sa finesse dans la description des rapports humains. Les mouvements discrets mais permanents de la caméra suffisent à créer l'illusion du fantastique, sans recourir aux effets gore ou ésotériques que pouvait laisser craindre l'intrigue. Les retrouvailles avec « la bande » d'acteurs réunie pour la quatrième fois par Josée Dayan ajoutent au plaisir. Le tandem Anglade-Spiesser est de plus en plus complice, Charlotte Rampling fait une apparition mémorable en « sauveuse »... et « le petit nouveau », Pascal Greggory, se révèle irrésistible en ostéopathe aux doigts d'or. — Samuel Douhaire
Ce soir, sur France 2, les amateurs de
Fred Vargas auront le plaisir de retrouver
son univers incomparable grâce à l'adaptation réalisée par Josée Dayan.
Si vous ne connaissez pas encore le
héros si particulier de cette auteure, voilà l'occasion de
découvrir le flegmatique Adamsberg.
Josée Dayan a parfaitement
respecté l'ambiance noire et pesante du livre de Fred Vargas. L'ensemble des
acteurs trouve sa place et interprête à merveille les personnages du roman, avec
un coup de coeur pour Jean-Hugues Anglade qui
campe un Adamsberg plus vrai que nature.
L'intrigue est bien maitrisée et tient
en haleine jusqu'aux toutes dernières minutes.
Ce soir, sur France 2, les amateurs de
Fred Vargas auront le plaisir de retrouver
son univers incomparable grâce à l'adaptation réalisée par Josée Dayan.
Si vous ne connaissez pas encore le
héros si particulier de cette auteure, voilà l'occasion de
découvrir le flegmatique Adamsberg.
Josée Dayan a parfaitement
respecté l'ambiance noire et pesante du livre de Fred Vargas. L'ensemble des
acteurs trouve sa place et interprête à merveille les personnages du roman, avec
un coup de coeur pour Jean-Hugues Anglade qui
campe un Adamsberg plus vrai que nature.
L'intrigue est bien maitrisée et tient
en haleine jusqu'aux toutes dernières minutes.
